
J’ai récemment eu le plaisir de faire partie de la délégation canadienne, dirigée par l’honorable Carla Qualtrough, à la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CoSP de l’ONU) à New York.
C'est toujours un honneur de représenter le Canada à l’ONU. Le projet de loi C-81, la Loi canadienne sur l'accessibilité, a récemment reçu la sanction royale, et une nouvelle stratégie d'accessibilité pour la fonction publique fédérale a été lancée il y a quelques semaines à peine, ce qui a donné encore plus d'importance à la conférence de cette année.
Depuis 2008, la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées a lieu chaque année. Elle est le fruit des efforts que déploie l’ONU depuis des décennies pour changer les attitudes et les approches à l’égard des personnes handicapées. La conférence est un instrument des droits de la personne qui réaffirme que toutes les personnes handicapées doivent jouir de tous les droits de la personne et de toutes les libertés fondamentales. Il s’agit de l’occasion de cerner les domaines où des améliorations devraient être apportées.
La conférence de la semaine dernière était axée sur l’inclusion des personnes handicapées dans un monde qui ne cesse de changer et comportait 3 tables rondes sur des sujets connexes tels que la technologie, l’inclusion sociale et la sensibilisation en général.
Ce fut une merveilleuse occasion de rencontrer des collègues des gouvernements et de la société civile qui travaillent à promouvoir l’accessibilité et l’inclusion partout dans le monde. Des centaines de participants de plus de 160 pays ont discuté des meilleures pratiques, fait part de leurs réussites et trouvé des moyens de surmonter les difficultés pour devenir plus accessibles et plus inclusifs.
Comme je l’ai déjà mentionné, le moment n’aurait pu être mieux choisi pour partager le travail que le gouvernement du Canada a fait, et continue de faire, pour éliminer les obstacles à l’accessibilité pour les personnes handicapées. Pour ma part, je retiens les faits saillants que voici :
- Le Canada a organisé une réunion multilatérale avec des délégations de 15 pays du monde entier qui souhaitent rendre leur fonction publique plus accessible. Nous avons établi un réseau informel pour rester en contact et partager des renseignements et des meilleures pratiques sur la façon de relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
- J’ai eu l’occasion d’entendre le point de vue d’organisations non gouvernementales extraordinaires, comme le Conseil des Canadiens avec déficiences et le Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, qui réclamaient la mise en œuvre de la Convention. Leur travail visant à éliminer les obstacles à l’emploi grâce à l’intersectionnalité m’a particulièrement intéressé.
- J’ai eu un aperçu de ce que l’avenir nous réserve grâce à plusieurs activités parallèles sur les nouvelles percées technologiques qui pourraient améliorer la vie des personnes handicapées. J’étais heureuse d’entendre les points de vue nuancés qui appelaient à faire attention à ce que la division que peut créer le numérique ne laisse personne pour compte.
- Enfin, j’ai été éblouie par les jeunes femmes extraordinaires qui faisaient partie de la délégation canadienne, dont une sous-ministre associée du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, des jeunes déléguées handicapées et des fonctionnaires du SCT et du Bureau de la condition des personnes handicapées d’Emploi et Développement social Canada. Elles ont bien représenté le Canada. Elles sont passionnées. Elles sont notre avenir.
Je vous invite à me faire part de vos questions et de vos commentaires sur nos efforts par courriel à Accessibility.Accessibilite@tbs-sct.gc.ca.
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