Les visages du Plan du Canada pour un gouvernement ouvert 2016 à 2018: Rencontrez l’équipe

le décembre 3 2018

Suivre :

  • RSS
  • Citer

Bonjour, je m’appelle Sarah. Ma tâche est de veiller à ce que le travail ayant trait à notre gouvernement ouvert soit sur la bonne voie.

Le gouvernement du Canada est membre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), l’organisation mondiale responsable de coordonner le gouvernement ouvert, qui compte près de 79 pays. Le PGO exige que chaque membre élabore des plans d’action nationaux sur le gouvernement ouvert, tous les deux ans. Nous mesurons alors nos progrès par rapport à la mise en œuvre de ces plans au moyen de rapports d’autoévaluation annuels. Ces rapports sont utiles pour mesurer nos progrès par rapport aux engagements, mais aussi pour évaluer la qualité de notre travail. Au Canada, nous avons décidé de relever la barre davantage, et avons procédé à la publication de rapports trimestriels, qui sont accessibles à partir de notre système de suivi.

Nous avons récemment publié le Rapport d’auto-évaluation de fin de mandat du Canada pour notre Plan d’action national pour un gouvernement ouvert de 2016 à 2018, qui a pris fin en juin. Le rapport décrit ce qui a été accompli au cours de cette période de deux ans. Il décrit également certaines des leçons que nous avons apprises en cours de route.

Nous avons essayé d’être aussi francs que possible quant à savoir si nous avons respecté nos engagements. Nous avons respecté presque tous nos engagements. Nous n’avons pas obtenu les résultats escomptés pour six d’entre eux et avons rédigé des rapports d’échec expliquant ce qui n’a pas fonctionné et ce que nous avons appris dans chaque cas. Notre système de suivi nous a permis de savoir d’avance lorsque nous n’allions pas être en mesure de respecter un engagement donné. Il n’est jamais agréable de ne pas atteindre une cible, mais le PGO encourage les pays à viser des réformes ambitieuses. Alors, le fait de ne pas réussir, et d’avoir à expliquer le pourquoi, de même que ce que nous en avons tiré, fait partie du processus.

Ce rapport contient une foule de renseignements! Tous ces détails sont importants afin de veiller à ce que nous soyons responsables de notre travail. Mais nous savons aussi que peu de gens ont le temps de lire des pages et des pages de rapports sur le gouvernement ouvert. Nous avons donc décidé d’utiliser ce billet de blogue pour partager avec vous quelques réalisations clés. C’est aussi l’occasion parfaite de vous présenter les personnes qui dirigent le travail :

Engagement no 10 : Accès en temps opportun aux données utilisées dans le Budget fédéral annuel

À la suite de l’engagement d’accroître la transparence du Budget fédéral et des autres renseignements du ministère des Finances du Canada, le gouvernement du Canada a rendu accessibles toutes les données des graphiques et des tableaux budgétaires dans un format lisible par machine. Cela facilite la manipulation des données, presque en même temps que le dépôt du Budget au Parlement. De plus, Finances Canada publie chaque mois les titres de toutes les notes d’information préparées pour le ministre et le sous-ministre. Ils sont publiés dans le site Web de Finances Canada, ce qui permet aux citoyens et à la société civile d’être au courant des questions économiques, fiscales et de politique fiscale que le ministère prend actuellement en considération.

Philippe Lajeunesse

« Le Portail du gouvernement ouvert est un point d’accès important pour les Canadiens qui s’intéressent à l’information gouvernementale. Le ministère est fier de contribuer à son expansion en ajoutant des données et des renseignements ministériels au Portail! »

Philippe Lajeunesse, dirigeant principal de l’information, Finances Canada
 

Engagement no 11 : Nouvelles lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions

Dans le cadre de notre engagement à accroître la transparence du financement des subventions et contributions (S et C), de nouvelles Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions ont été élaborées et sont entrées en vigueur en avril dernier. Les ministères sont maintenant tenus de rendre compte de toutes les S et C, et pas seulement de celles de plus de 25 000 $. Ils doivent également fournir de l’information sur ces octrois par l’entremise du site ouvert.canada.ca. Cela signifie que vous pouvez trouver de l’information sur les S et C de chaque ministère au même endroit.

Les ministères avaient l’habitude de rendre compte de leurs dépenses en S et C sur leurs propres sites Web dans divers formats. L’équipe de la Politique sur les paiements de transfert du SCT a travaillé avec les ministères et les intervenants pour normaliser et élargir l’information publiée sur les S et C. Cette mesure assure une plus grande transparence et une meilleure reddition de comptes. Elle permet aussi aux ministères de publier des données plus significatives, plus fréquemment. Voici quelques faits saillants :

  • suppression de la limite de 25 000 $ et déclaration de toutes les subventions et contributions;
  • plus de renseignements sur le bénéficiaire, le projet et le programme;
  • possibilité pour les ministères de produire des rapports par lots. Ces changements contribuent à répondre aux préoccupations relatives à la sensibilité des données et à la protection de la vie privée.
Michelle Kealey

« Les responsables des paiements de transfert ont vraiment uni leurs efforts pour accroître la quantité d’information sur les subventions et contributions et pour la rendre plus accessible. Le fait de regrouper toutes les données au même endroit aidera à démontrer à tous les Canadiens la valeur et l’incidence de ces programmes. »

Michelle Kealey, directrice, Politique sur les paiements de transfert, SCT
 

Engagement no 15 : Stimuler l’innovation par l’intermédiaire de l’Échange de données ouvertes (EDO) du Canada

Cet engagement visait à appuyer les entreprises qui utilisent les données du gouvernement ouvert pour développer leurs activités. Il était dirigé par l’Échange de données ouvertes (EDO) en collaboration avec l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario. Parmi les principales réalisations, mentionnons :

  • Description de 150 entreprises canadiennes qui utilisent des données ouvertes.
  • Lancement d’une plateforme comparable à l’échelle internationale pour mettre en valeur ces entreprises.
  • Établissement de réseaux de fournisseurs de données (représentants du gouvernement), d’utilisateurs de données, d’intermédiaires et de facilitateurs pour appuyer la création et l’évolution des chaînes d’approvisionnement en données ouvertes.
  • Financement d’entreprises par l’entremise du programme Open Data Ventures. Ce programme assiste les entreprises qui utilisent les données ouvertes dans leurs produits ou services.
  • Mentorat de plus de 200 entreprises par l’entremise du service de guide-expert, qui aide les entreprises à trouver et à consulter les données dont elles ont besoin.
Kevin Tuer

« Dans notre monde numérique, les données sont une monnaie d’échange. Nous avons vu directement comment les entrepreneurs de petites et grandes entreprises peuvent utiliser les données ouvertes pour créer de nouveaux produits et services et réaliser des économies. Non seulement la demande de données ouvertes augmente, mais les éditeurs de données ouvertes sont impatients de comprendre comment leurs données sont utilisées afin de les rendre encore plus utiles. »

Kevin Tuer, directeur général, Échange de données ouvertes et vice-président, Communitech
 

Engagement no 16 : Harmoniser les données ouvertes à l’échelle du Canada

Dans le cadre de notre engagement à harmoniser les données ouvertes partout au Canada, nous avons lancé un projet-pilote de recherche de données ouvertes fédérées avec le gouvernement de l’Alberta. Maintenant, les visiteurs du Portail du gouvernement ouvert du gouvernement du Canada peuvent accéder aux données qu’ils recherchent, qu’elles proviennent du gouvernement du Canada ou de la province de l’Alberta. Dans l’avenir, ce projet-pilote servira de modèle pour la fédération des données gouvernementales avec d’autres provinces, territoires et villes.

Toujours dans le cadre de cet engagement, le Groupe de travail sur le gouvernement ouvert du Canada (un forum de collaboration multilatéral composé de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux) a élaboré des critères pour déterminer les jeux de données de grande valeur, avec des exemples de catégories de jeux de données connexes. Le Groupe de travail a dressé une liste initiale de 17 jeux de données de grande valeur à diffuser en priorité dans l’ensemble des territoires de compétence.

Moses Iziomon

« Notre partenariat fructueux avec le gouvernement de l’Alberta a enrichi davantage l’écosystème canadien des données ouvertes. Grâce à ce projet-pilote transformateur, il est plus facile que jamais pour les Canadiens d’accéder aux données publiques des différents ordres de gouvernement et de les utiliser. »

Moses Iziomon, conseiller principal de projet, Gouvernement ouvert, SCT
 

Maintenant, nous voulons vous entendre. Avez-vous vu quelque chose qui vous intéresse dans notre rapport d’autoévaluation? Connaissez-vous d’autres ministères qui méritent d’être félicités pour leur travail sur la transparence du gouvernement? Dites-le-nous dans les commentaires ci-dessous!


Sarah Macleod

Sarah Macleod

Sarah est membre de l’équipe du gouvernement ouvert au SCT et appuie la mise en œuvre efficace des plans pour un gouvernement ouvert du Canada dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert. Cette intervention comprend, entre autres choses, la coordination pangouvernementale des efforts visant à créer un gouvernement ouvert et le suivi et la mesure des résultats obtenus. Avant de se joindre au SCT, Sarah a occupé un certain nombre de postes, y compris au sein du personnel des politiques d’Affaires mondiales Canada, où elle a dirigé les activités relatives au gouvernement ouvert, dans une firme de consultants où elle a géré divers programmes de développement économique, et dans le secteur de la TI où, à titre de représentante canadienne dans une équipe nord-américaine, elle gérait les essais de produits pour les clients.

Date de modification :