L’été est enfin arrivé, et avec lui, la chaleur, le soleil et une foule d’activités liées au Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique.
À ma grande joie, le projet de loi C-81, la Loi canadienne sur l’accessibilité, a reçu la sanction royale le 21 juin dernier lors d’une cérémonie à laquelle j’ai eu le privilège d’assister. Et saviez-vous qu’il n’y a eu aucune signature de documents par la gouverneure générale à cette occasion? La sanction royale a été octroyée par un simple hochement de tête. Mais quel moment ce fut! Cette loi transformera la façon dont le gouvernement du Canada traite la question de l’accessibilité dans l’ensemble du pays et, en vertu de ce projet de loi, des normes et des règlements dans des secteurs prioritaires pourront être élaborés. La Loi est entrée en vigueur le 11 juillet, soulignant ainsi une étape marquante dans l’histoire de l’accessibilité.

En même temps, je me préparais à effectuer un voyage avec des arrêts dans plusieurs villes, dont Redmond (à Washington), Whitehorse, Vancouver et Victoria (et je pensais à quel point j’étais chanceuse de diriger des initiatives dans le domaine de l’accessibilité avec des partenaires de tous les secteurs).
Je me suis rendue tout d’abord au siège social de Microsoft à Redmond, ou j’ai entamé une conversation intéressante sur l’accessibilité avec Jenny Lay-Flurrie, dirigeante principale de l’accessibilité de Microsoft, et Ricardo Wagner, responsable de l’accessibilité pour le Canada chez Microsoft. Nous avons passé la journée à visiter leurs nombreuses installations, notamment les laboratoires de conception et les aires de collaboration tout en discutant des politiques et des normes de Microsoft en matière d’accessibilité.

Ensuite, j’ai fait un saut à Whitehorse pour animer une séance de discussion ouverte pour le Nord avec des employés du GC. Nous avons parlé de notre stratégie fédérale sur l’accessibilité, Rien sans nous, et j’ai eu la chance d’entendre directement les points de vue de fonctionnaires des trois territoires du Nord sur leurs expériences quotidiennes concernant l’accessibilité. Par la suite, j’ai rencontré le Conseil fédéral du Nord pour travailler à la mise en œuvre de notre stratégie, ainsi que des membres de la fonction publique du Yukon pour échanger des pratiques exemplaires et en apprendre davantage à ce sujet.



Permettez-moi d’ajouter qu’aucun voyage à Whitehorse ne serait complet si on ne profitait pas du soleil à 22 h! C’est tellement beau.
Le prochain arrêt était Vancouver, où j’ai eu le privilège de rencontrer le coprésident du groupe des présidents, une coalition des principales organisations du secteur privé de la Colombie-Britannique qui s’efforcent de devenir les plus accessibles possible. Kirsten Sutton, vice-présidente et directrice générale de SAP Labs Canada, m’a donné une belle vue d’ensemble de certains de leurs travaux. Il est intéressant de constater que le secteur privé met vraiment la main à la pâte. Par la suite, une expérience spéciale m’attendait : une visite guidée de l’aéroport organisée par Cathy Nyfors, gestionnaire du service à la clientèle, qui m’a permis d’en savoir plus sur les dispositifs d’accessibilité de l’Administration aéroportuaire de Vancouver et la façon dont tous les voyageurs peuvent vivre une expérience accueillante et inclusive.
Le jour suivant, je suis montée à bord d’un hélicoptère Helijet dans le port de Vancouver pour une journée bien remplie à Victoria. Là-bas, j’ai passé du temps avec la charmante équipe de CanAssist de l’Université de Victoria, qui m’a montré l’excellent travail qu’elle a accompli pour promouvoir l’inclusion et l’accessibilité. Dans l’après-midi, j’ai rencontré des représentants de la fonction publique de la Colombie-Britannique, qui amorcent eux-mêmes l’élaboration d’une loi sur l’accessibilité, ainsi que l’établissement d’objectifs d’embauche très ambitieux pour les personnes handicapées. Ce fut une journée incroyable, sans oublier la solution « créative » utilisée pour me faire entrer dans l’hélicoptère en sortir.

Le samedi, j’ai rencontré des chefs de file en matière d’incapacité et d’accessibilité à Vancouver. Carmen Papalia est un « apprenant ayant une déficience visuelle », un artiste qui intègre des vérifications de l’accessibilité dans sa pratique. Al Etmanski est un entrepreneur social qui a joué un rôle de premier plan dans la création du régime enregistré d’épargne-invalidité. Nous avons eu une discussion stimulante et animée. J’avais l’impression que mon cerveau faisait de la gymnastique suédoise! Puis, dimanche, j’étais de retour à Ottawa. Je me sens à la fois inspirée et encouragée par toutes les personnes que j’ai rencontrées au cours des dernières semaines, ainsi que par les réponses positives que j’ai reçues au sujet de la stratégie Rien sans nous.
Je vous invite à me soumettre vos questions et vos commentaires et à me faire part de vos réflexions dans ce blogue, ou à suivre notre conversation dans les médias sociaux en utilisant les mots-clics #ParlonsAccessibilité et #RienSansNous. Vous pouvez également en apprendre davantage sur l’accessibilité dans la fonction publique, notamment la stratégie sur l’accessibilité, en visitant Canada.ca/GCAccessible.
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