La fonction publique du Canada, une culture axée sur le respect et l’expérimentation
Le vérificateur général Michael Ferguson a récemment indiqué que la culture de la fonction publique était l’un des facteurs ayant contribué aux échecs du système de paye Phénix. Les critiques de M. Ferguson étaient peu réjouissantes. Cela étant dit, il a soulevé d’importantes questions auxquelles notre gouvernement, en étroite collaboration avec la fonction publique, s’acharne depuis un certain temps. Notre détermination à changer la façon de travailler du gouvernement pour améliorer les services aux Canadiens vient directement de ma lettre de mandat du premier ministre.
Le respect au sein de la fonction publique et à l’égard de celle-ci
Nous tenons absolument à instaurer une culture de respect pour et au sein-même de notre fonction publique non partisane. C’est pourquoi, très rapidement, nous avons rétabli le questionnaire détaillé obligatoire du recensement et nous avons souligné clairement dans nos politiques et les conventions collectives que les spécialistes du gouvernement, dont les scientifiques, pouvaient parler publiquement de leur travail. Il s’agissait de rendre le gouvernement plus ouvert et, dans le cas du recensement, de reconnaître que la prise de décisions fondées sur des données probantes nécessitaient des données de qualité.
L’expérimentation, l’innovation et la mise en œuvre
En plus de développer des politiques fondées sur des preuves, nous exhortons une culture propice à l’expérimentation, à l’innovation et à la mise en œuvre – ce que nous appelons « les résultats et l’exécution ». Lors de mon premier discours aux hauts dirigeants du gouvernement au printemps 2016, j’ai été clair : pour réussir aujourd’hui, nous devons habiliter les gens et les amener à mettre fin au statu quo, à accepter les échecs et en tirer des leçons, à innover et à essayer de nouvelles choses. En tant que président du Conseil du Trésor, l’employeur de l’administration publique centrale, je répète ce message chaque fois que j’en ai l’occasion.
Qu’il s’agisse de marathons de codages, de solutions de financement novatrices, ou d’approvisionnement souple, nous cultivons la confiance et l’innovation dans la fonction publique. Nous sommes en train d’adopter des modèles itératifs pour faire en sorte que le gouvernement rencontre de plus petits échecs, plus rapidement, et qu’il en tire les leçons nécessaires. C’est ce qui nous mettra sur la voie de plus grandes réussites. Nous remettons en question nos hypothèses, et sans cesse, nous nous évaluons par rapport à notre but final : mieux servir les Canadiens.
La volonté de réussir
Nous avons aussi modernisé nos politiques en ligne avec l’ère numérique, en attribuant plus de pouvoir au dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada. Cela permettra non seulement la mise en œuvre de nouvelles normes numériques, mais aussi de s’assurer que les projets numériques sont menés à bien et favorisent les priorités stratégiques.
Récemment, nous avons aussi annoncé d’importants changements aux processus financiers du Parlement qui mèneront à un gouvernement qui est d’une part plus transparent, et d’autre part plus efficace.
Cette transformation ne se prête pas à un communiqué ou une annonce tape-à-l’œil, mais elle est très importante. Il s’agit essentiellement de la plomberie du gouvernement – ça risque de n’attirer aucune attention jusqu’à ce qu’un tuyau casse et que l’eau commence à nous couler sur la tête.
Si nous avons accompli beaucoup de choses au niveau de la plomberie, nous comprenons aussi que le changement de culture devra dépasser ces mesures de nature technique.
Le gouvernement en tant que force positive
Cette semaine, alors que nous célébrons la Semaine nationale de la fonction publique, nous avons amplement de preuves voulant que, lorsque nous tirons parti de la créativité, de l’énergie et de l’enthousiasme de la fonction publique de classe mondiale du Canada, le gouvernement exerce une force positive. À maintes reprises, notre fonction publique a réalisé des choses remarquables pour le Canada : qu’il s’agisse de réinstaller 50 000 réfugiés syriens, de mettre en œuvre l’allocation canadienne pour enfants pour sortir 300 000 enfants de la pauvreté, ou de mettre fin à 62 avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme dans les collectivités autochtones. C’est pourquoi je n’ai pas été surpris que la fonction publique fédérale du Canada ait été reconnue l’année dernière comme étant la plus efficace dans le monde selon l’indice international d’efficacité de la fonction publique de l’Université d’Oxford et de l’Institut du Royaume-Uni.
Nous apprécions le rapport du vérificateur général. Celui-ci nous guidera pour que notre fonction publique continue de jouer un rôle essentiel au succès de notre pays.
Ajouter un commentaire
Commentaires
RE: Open vs Absolute - Hidden Canada Government
Soumis par Stewart Shankar le sam 28/07/2018 - 18:32
Problems of non-residents taxpayers with Revenue Canada Agency
Soumis par Mrs. Dana Rezl le Jeu 02/08/2018 - 18:20